Améliorer l'intensité énergétique, tel est l'objectif de l'état !

Premier secteur visé : les sites industriels dits électro-intensifs...

Dans l'article de loi "n°2015-992 Article 156", publié le 17 août 2015, les entreprises fortement consommatrices d'électricité peuvent bénéficier de conditions avantageuses en matière d'approvisionnement en électricité. En contre partie elles s'engagent à adopter les meilleures pratiques en matière de performance énergétique.

A travers cette nouvelle loi sur la transition énergétique, le management flexible et pragmatique de l'énergie certifié ISO 50001 devient un des moyens les plus efficaces pour optimiser les dispositifs d'aides fiscales et d'anticiper les contraintes réglementaires comme :

• l'exempt des audits réglementaires obligatoires tous les 4 ans,  
• le bonus de 20% des certificats d'économie d'énergie des travaux engagés,
• et donc les conditions avantageuses en approvisionnement.

Au-delà du durcissement du contexte législatif, les entreprises ISO 50001,  ont statistiquement selon l'AFNOR des gains de l'ordre de 10 % sur leurs factures énergétiques pour des temps de retour sur investissement inférieur à 2 ans.

L'obtention d'une certification ISO 50001 permet donc d'améliorer de manière significative la compétitivité des entreprises à long termes.

Lors du fonctionnement d’un procédé de production ou de transformation, l’énergie thermique produite grâce à l’énergie apportée n’est pas utilisée en totalité. Une partie de la chaleur est inévitablement rejetée. C’est en raison de ce caractère inéluctable qu’on parle de « chaleur fatale », couramment appelée aussi « chaleur perdue ». Cependant, cette appellation est en partie erronée car la chaleur fatale peut être récupérée. C’est seulement si elle n’est pas récupérée qu’elle est perdue.

La récupération de la chaleur fatale conduit à deux axes de valorisation thermique :

• une valorisation en interne, pour répondre à des besoins de chaleur propres à l’entreprise;
• une valorisation en externe, pour répondre à des besoins de chaleur d’autres entreprises, ou plus largement, d’un territoire, via un réseau de chaleur.

Au-delà d’une valorisation thermique, la chaleur récupérée peut aussi être transformée en électricité, également pour un usage interne ou externe. 

Source ADEME

Concernant cette chaleur fatale, les actions ne reposent pas uniquement sur des choix technologiques. Dans le cadre d'une méthodologie cohérente de "cost-killing" énergétique, il est nécessaire de : 

• limiter le plus tôt possible la chaleur fatale qui sera générée, (redesign des besoins, conduite des installations)
• optimiser le fonctionnement des équipements existants par des régulations et systèmes permettant de mieux gérer l’énergie (mesure et suivi des performances réelles des procédés utilisés)
• identifier les "efforts" à mener en termes de conduite du changement et risques industriels
• reboucler sur l'optimisation du processus d'achat d'énergie

Les gains d'une démarche d'économie d'énergie sont multiples :

• L'amélioration de la rentabilité par la maîtrise de votre excédent brut d'exploitation,

Une compétitivité améliorée :

• par une communication consolidant votre image auprès,
• • de vos actionnaires,
  • de vos clients,
  • de vos collaborateurs.
• par l'engagement d'une démarche pro-active permettant,
• • une anticipation de la contrainte réglementaire inévitable (achat d'énergie, performance),
  • une opportunité d'innovation et d'éco-conception.
• L'amélioration de la productivité en,
• • améliorant la motivation de vos collaborateurs par l'engagement d'une démarche environnementale,
  • améliorant les conditions de travail de vos collaborateurs (chauffage, éclairage, ...),
• Une amélioration de votre lean manufacturing énergétique.
• Une opportunité de devenir producteur d'énergie.
• Une opportunité de créer des partenariats inter-entreprises insolites.
• Une gestion du risque maîtrisée par une gouvernance responsable impliquant l'ensemble des parties prenantes de l'entreprise.